Paiements à l’international, l’automatisation a aussi un rôle à jouer

Après des mois difficiles pour toute la chaîne logistique, les indicateurs économiques montrent une reprise des échanges internationaux. Mais la reprise de la demande internationale n’est pas suffisante pour soutenir toute la filière import-export. Des changements profonds sont nécessaires, notamment par plus d’automatisation dans le domaine du paiement international.

Depuis le début de l’année, de nombreuses industries ont du pousser l’optimisation de leurs chaînes logistiques. Pour certaines entreprises, ces travaux s’inscrivaient dans le cadre d’un programme de transformation numérique déjà enclenché. Pour d’autres cette transformation a été d’abord subie. Optimiser ses approvisionnements apparait désormais comme un pilier essentiel de la reprise des échanges et de la croissance économique.

Les acteurs du paiement international doivent aussi jouer un rôle plus important dans cette reprise, au-delà de l’optimisation des canaux de paiement existants.

De nombreuses Fintech contribuent à la transformation de ce marché, en pointant le manque de transparence et de rapidité des acteurs bancaires traditionnels. C’est la démarche notamment de FXPress, spécialiste des paiements transfrontaliers et des services de conversion de devises.

Pour le CEO de FXPress, Jason Conibear, améliorer les paiements transfrontaliers n’est qu’une partie de la réponse. FXPress a donc fait l’acquisition de la société Avila House, et propose désormais à sa clientèle de PME-PMI des comptes multidevises. Ces comptes multidevises permettent d’émettre et recevoir des paiements sans devoir ouvrir une multitudes de comptes bancaires dans les pays avec lesquelles l’entreprise échange.

L’ajout de ces services bancaires à l’offre de paiement existante implique une étape importante : l’intégration des systèmes.

En Europe, les initiatives d’Open Banking et PSD2 ont permis le développement des API (application programming interfaces) qui facilitent l’intégration des comptes bancaires avec les systèmes de back-office des entreprises. L’Open Banking se traduit aussi par plus d’automatisation des transactions.

L’application prochaine de la norme ISO 20022, régissant l’échange de données informatisé (les messages financiers) entre les institutions financières et les entreprises, fluidifiera aussi les échanges transfrontaliers.

Toutes ces évolutions dans l’écosystème de paiement auront aussi besoin de s’appuyer sur des transformations dans les domaines bancaires et comptables. Dans ce contexte, pour gagner en efficacité les départements comptables devront se tourner vers des technologies d’automatisation.