BlackLine Blog

October 15, 2020

L’impact du Coronavirus dans la chaine logistique change la vision des stocks

Leadership et compétences financières
1 Minute Read
BF

BlackLine France

Share Article

L’impact du coronavirus est ressenti autant sur le plan médical, social, qu’économique. Toutes les industries sont transformées par cette crise à court et long terme, particulièrement les chaines logistiques du commerce et de l’industrie, qui changent de vision sur la gestion des stocks.

De nouvelles stratégies pour éviter les ruptures de stock

Un des leviers de rentabilité du commerce est de réussir à optimiser les flux de marchandise tout en minimisant les stocks. Mais face à la multiplication des rupture de stock de produits, liées à la forte demande mais aussi au ralentissement de l’activité de grands ports d’acheminement, les commerçants changent de stratégie. Il s’agit désormais non seulement de reconstituer des stocks, même s’ils sont couteux, et surtout de sécuriser l’acheminement des commandes futures.

Dans l’alimentaire, le coût du transport et de la logistique peut augmenter fortement, comme l’explique Eric Hémar, PDG d’ID Logistics: « En Espagne, il a augmenté d’environ 20% à 25% pendant cette période de crise », pour cause de désorganisation des transports et les camions n’étant pas totalement remplis au retour.

Pour les industriels, l’enjeu est aussi de continuer à faire fonctionner les chaînes de production avec un acheminement régulier de pièces et matières premières. L’industrie automobile est ainsi particulièrement sensible car très dépendante des usines asiatiques. “La Chine et l’Asie concentrent 80 à 90% de la production de batteries de voitures électriques. Cette industrie illustre une chaîne d’approvisionnement déterminée en fonction des coûts avec pour vision ‘acheter pas cher'”, comme l’explique Jérôme Dumas, conseiller en chaîne d’approvisionnement du cabinet FCA (Formation Conseil Achats).

Revoir le coût des matières premières et de leur stockage

Moins de fournisseurs et des capacités d’acheminements réduites (liées notamment à la perturbation du transport maritime qui représente 90% des échanges mondiaux en volume) pourront se traduire par l’augmentation du prix des marchandises. Autant de raisons pour les entreprises de revoir leurs choix de fournisseurs et leur façon de gérer leurs inventaires. Dans le contexte de crise actuelle, la gestion de la chaîne logistique ne doit donc plus seulement être envisagée sous le prisme de l’optimisation des coûts, mais plutôt comme un investissement financier. Les stocks ne devraient donc plus être perçus comme une mauvaise utilisation du capital de l’entreprise mais bien comme un élément essentiel de son infrastructure.

About the Author

BF

BlackLine France