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December 08, 2020

La lutte contre la criminalité financière demande plus de collaboration

Qualité & conformité finance-comptabilité
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BF

BlackLine France

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Le résumé d’une tribune signée d’Andrew Davies, vice-président de la société américaine Fisery, en charge de la stratégie de marché globale et de la gestion des risques de criminalité financière. Fisery, qui fait partie de l’indice NASDAQ-100, produit des cartes de crédit et est active dans les paiements.

La Covid-19 s’accompagne d’une explosion de la criminalité

Les agences de régulation du monde entier font état d’une augmentation de la criminalité dans le contexte de la pandémie. D’après la Federal Trade Commission, les américains auraient perdu plus de 169 millions de dollars dans des fraudes liées à la COVID-19 et aux aides fédérales (au 28 octobre 2020).

Lutter contre ces arnaques et fraudes est une priorité pour les institutions financières. Non seulement pour aider leurs clients et préserver leur efficacité opérationnelle, mais aussi pour contrer le crime organisé, le blanchiment d’argent et la traite d’êtres humains. D’après l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, 2% à 6% du PIB mondial (soit 2 milliards de milliards de dollars) seraient blanchis chaque année à travers le système financier mondial. La cybercriminalité seule devrait coûter 5 milliards de milliards de dollars chaque année à partir de 2021(source Cybersecurity Ventures).

Une nécessaire collaboration

Trois parties doivent collaborer pour contrer cette hausse de criminalité financière: les régulateurs, les équipes internes et l’ensemble de l’industrie. D’après l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, seul 1% de l’argent sale en circulation serait saisi ou gelé par les forces de l’ordre. Ce manque d’efficacité serait lié au manque feedback en temps-réel sur des affaires spécifiques et certains types de crimes potentiels.

Se contenter d’être « en conformité » dans ses formulaires, mais n’avoir aucun impact sur la criminalité financière, n’est plus tolérable. Les régulateurs du monde entier appellent à l’utilisation des technologies pour mieux gérer les risques, et innovent eux même dans leur détection des activités suspectes.

De nombreux régulateurs mettent en place des expérimentation et hubs d’innovation afin d’aider les institutions financières à lutter en temps réel contre le crime. Les organismes financiers et entreprises sont donc incités à participer à cette démarche, et à former leurs équipes à la gestion du risque. Une stratégie qui doit être impulsée par le top management et s’étendre jusqu’aux opérations et centres d’appels.

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