October 15, 2020
BlackLine France
Un avis d’expert de Gary Burnison, CEO de Korn Ferry, cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations, sur le rôle de la gestion de crise dans l’arsenal des compétences des managers. Avant le contexte de la Covid-19, la crise était souvent traitée comme un évènement exceptionnel, et la gestion de crise comme un talent malheureusement souvent négligé au sein des directions générales.
D’après les évaluations du cabinet Korn Ferry auprès de près de 70 millions de cadres dirigeants, trois des quatre qualités qui font un grand leader sont : la capacité à (1) définir une vision et une stratégie, (2) piloter la croissance, et (3) faire preuve de compétences financières. La quatrième compétence clé, souvent sous-appréciée et négligée, est la gestion de crise.
Dans une crise telle que nous la vivons aujourd’hui, il est nécessaire de savoir naviguer dans l’incertitude. Or les véritables leaders vivent dans cette incertitude en permanence, elle fait partie de la définition même de leur métier. Quand la crise frappe et que le doute se développe de façon exponentielle dans l’entreprise et dans l’économie, on attend donc des leaders qu’ils aient un plan et des réponses pour faire face à l’incertitude.
Gary Burnison nous rappelle donc de ne pas oublier les fondamentaux du leadership, qui s’appuient sur six piliers :
Anticiper les évènements à venir ;
Naviguer, tout en corrigeant sa trajectoire en temps réel ;
Communiquer, en continu ;
Ecouter, y compris ce que vous préfèreriez ne pas entendre ;
Apprendre, l’expérience vécue sera un enseignement utile pour le futur ;
Donner la direction, le “leadership” impliquant de s’améliorer soi-même pour permettre aux autres de grandir.
Parmi les notions fondamentales souvent mal maîtrisées par les dirigeants : savoir discerner l’urgent de l’important. Or en situation de crise ce qui était important devient urgent et l’urgent devient critique. Il est donc important pour les leaders de savoir déléguer les tâches urgentes en distribuant les responsabilités au sein de leurs équipes, autour d’un objectif commun. Car même en situation de crise vouloir tout contrôler, du management vers le terrain, serait illusoire. C’est au contraire une culture du « bottom up », des opérationnels vers la direction, qui permettra de comprendre le présent et mieux prédire l’avenir.
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