Enjeux RSE : un horizon plus lointain mais connecté au quotidien

Nous parlions le mois dernier des nouveaux modes de travail plus collaboratifs pour transformer comptabilité et finance. Donner aux équipes un horizon vers lequel se projeter est aussi essentiel pour allier performance et motivation. Intégrer les enjeux RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) dans sa stratégie peut aider à fixer cet horizon au-delà de l’actualité immédiate.

Fixer un horizon à 5, 10 ou 20 ans peut sembler lointain et déconnecté des difficultés actuelles des entreprises. Mais c’est aussi quand l’actualité va trop vite, que les changements s’accélèrent, qu’il faut prendre une ligne de mire plus lointaine pour mieux viser. Entre prise de hauteur et prise de distance, cet horizon devra aussi être ajusté régulièrement, avec les bonnes données, pour coller à la réalité du quotidien de l’entreprise. Les stratégies RSE incarnent ce grand écart permanent entre l’actualité immédiate de l’entreprise et les conséquences futures de ses actions pour les hommes et l’environnement.

Un challenge que relèvent de nombreux CFO du secteur énergétique, en première ligne sur les enjeux RSE. C’est par exemple la direction prise par Francesco Gattei, CFO du géant italien de l’énergie Eni. Bien sûr le contexte de pandémie impacte l’entreprise, mais elle doit aussi se projeter dans une économie « post carbone » qui sera de moins en moins dépendante du pétrole. L’équipe finance d’Eni contribue à ce pivot énergétique grâce à la capture des bonnes data. Eni collecte ainsi à 360° des données financières et non financières, pour mesure la création de valeur sur le long terme et de manière durable.

Pourtant, de nombreuses entreprises n’exploitent pas encore ce potentiel de la RSE en ne la traitant qu’à travers le prisme des obligations réglementaires. Alors qu’une approche plus large de la conformité et de l’éthique permettrait aux entreprises de disposer d’un outil d’intelligence économique pour faire face aux difficultés actuelles et futures. Une stratégie que décrypte dans une récente tribune Valentin FAUVEL du Club Droit & IE de l’AEGE (Le réseau d’experts en intelligence économique).

Les DAF peuvent contribuer à cette réflexion sur la place de la RSE dans l’entreprise. Une nouvelle dimension de leur métier, pour devenir des « CFO à impact », mais qui reste à développer, au-delà de la capacité à travailler les chiffres. Se libérer des tâches les plus chronophages leur permettra de consacrer plus de temps et d’énergie à la stratégie et la création de valeur pour les actionnaires à court et long terme.

Bonne lecture et à bientôt,

Nous parlions le mois dernier des nouveaux modes de travail plus collaboratifs pour transformer comptabilité et finance. Donner aux équipes un horizon vers lequel se projeter est aussi essentiel pour allier performance et motivation. Intégrer les enjeux RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) dans sa stratégie peut aider à fixer cet horizon au-delà de l’actualité immédiate.

Fixer un horizon à 5, 10 ou 20 ans peut sembler lointain et déconnecté des difficultés actuelles des entreprises. Mais c’est aussi quand l’actualité va trop vite, que les changements s’accélèrent, qu’il faut prendre une ligne de mire plus lointaine pour mieux viser. Entre prise de hauteur et prise de distance, cet horizon devra aussi être ajusté régulièrement, avec les bonnes données, pour coller à la réalité du quotidien de l’entreprise. Les stratégies RSE incarnent ce grand écart permanent entre l’actualité immédiate de l’entreprise et les conséquences futures de ses actions pour les hommes et l’environnement.

Un challenge que relèvent de nombreux CFO du secteur énergétique, en première ligne sur les enjeux RSE. C’est par exemple la direction prise par Francesco Gattei, CFO du géant italien de l’énergie Eni. Bien sûr le contexte de pandémie impacte l’entreprise, mais elle doit aussi se projeter dans une économie « post carbone » qui sera de moins en moins dépendante du pétrole. L’équipe finance d’Eni contribue à ce pivot énergétique grâce à la capture des bonnes data. Eni collecte ainsi à 360° des données financières et non financières, pour mesure la création de valeur sur le long terme et de manière durable.

Pourtant, de nombreuses entreprises n’exploitent pas encore ce potentiel de la RSE en ne la traitant qu’à travers le prisme des obligations réglementaires. Alors qu’une approche plus large de la conformité et de l’éthique permettrait aux entreprises de disposer d’un outil d’intelligence économique pour faire face aux difficultés actuelles et futures. Une stratégie que décrypte dans une récente tribune Valentin FAUVEL du Club Droit & IE de l’AEGE (Le réseau d’experts en intelligence économique).

Les DAF peuvent contribuer à cette réflexion sur la place de la RSE dans l’entreprise. Une nouvelle dimension de leur métier, pour devenir des « CFO à impact », mais qui reste à développer, au-delà de la capacité à travailler les chiffres. Se libérer des tâches les plus chronophages leur permettra de consacrer plus de temps et d’énergie à la stratégie et la création de valeur pour les actionnaires à court et long terme.

Bonne lecture et à bientôt,