April 13, 2021
BlackLine France
Une récente étude met en lumière les progrès que doit encore réaliser la profession comptable pour être plus inclusive, vis-à-vis des femmes et minorités. Ainsi seuls 23% des partenaires de cabinets d’expertise comptable américains sont des femmes, et 73% des femmes ayant répondu à cette étude ont eu le sentiment que leurs dirigeants avaient une opinion biaisées d’elles. Ce qui aurait eu un impact négatif sur leur possibilités de promotions. (source : étude de l’Institute of Management Accountants et de la California Society of CPAs)
Des progrès ont été faits, puisque les femmes occupent 62% des postes de comptabilité aux Etats-Unis. Mais cette diversité se heurte à un plafond de verre pour atteindre les postes de management, avec seulement 23% de femmes à des postes de direction dans des cabinets de finance ou comptabilité. Au sein des entreprises du Fortune 500 et du S&P 500, les femmes sont encore moins nombreuses aux postes à responsabilités, avec moins de 20% des CFO.
Le manque de pratiques et de comportements égalitaires au sein des entreprises explique ce déséquilibre. Mais des cabinets de premier plan s’efforcent de mettre en place des pratiques inclusives. Comme The Bonadio Group, qui fait partie du TOP 100 des cabinets américains et emploie 40% de femmes comme partners et hauts dirigeants. L’entreprise a construit sa diversité par croissance interne, en formant ses talents féminins.
Réussir à concilier carrière et vie privée reste un défi pour les femmes, qui doivent encore jongler entre de nombreux rôles à la maison comme au bureau. Les préjugés peuvent alors freiner leur carrière comme le confirme à nouveau l’étude. Plus de 1500 répondantes ont ainsi indiqué souffrir du manque de reconnaissance vis-à-vis de leurs contributions.
Pour faciliter cet équilibre, le cabinet Bonadio a mis en place des horaires flexibles, à temps- partiel ou adaptés au planning de ses collaboratrices. D’autres entreprises ont choisi de revenir à des quotas. C’est notamment le cas de Xerox, dont la CEO Ursula Burns explique qu’elle a longtemps vu les quotas comme une « punition » mais qu’elle les considère aujourd’hui comme un moyen de mieux recruter les talents. Or les professions du chiffre ont besoin d’élargir leur vivier de talents et de faire évoluer leur culture.
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