Business et complexité : pour survivre, il faut être le plus rapide

Nous reprenons ici les grandes lignes d’un avis d’expert signé Debbie Green, Vice-Présidente Applications chez Oracle UK. Elle analyse le lien entre la connectivité et la complexité dans le monde des affaires. Par un effet de balancier bien connu, quand l’une augmente, l’autre baisse.

L’agilité n’a jamais été plus importante pour permettre aux entreprises d’innover. Les entreprises sont malheureusement souvent ralenties par des systèmes complexes et notamment un « back office » qui les enferme.

Les entreprises présentes sur le marché depuis plus de 10 ans peuvent ainsi être victimes des silos mis en place avec leurs systèmes informatiques. C’est ce qui ressort d’une étude menée par Oracle et la Confédération de l’industrie britannique. Plus de la moitié des entreprises du FTSE100 ont en fait disparu de l’indice depuis 2009. Les plus grosses entreprises sont donc le plus à risque de disparaître.

Les entreprises les moins connectées (à leurs marchés, clients, partenaires) risquent le plus de souffrir dans un monde des affaires de plus en plus complexe. En effet, pour réagir rapidement aux évolutions de marché, les entreprises ont besoin de pouvoir exploiter des sources très variées de données et lancer des actions concrètes confortées par ces data.

Pour une entreprise, évoluer implique désormais de se mettre en mode d’ “hyper-connectivité”. Les données de l’entreprise, de ses clients et fournisseurs doivent donc être facilement accessibles, à tous les niveaux de l’entreprise.

Un Directeur financier devrait ainsi pouvoir accéder en quelques secondes à des données sur la productivité des employés ou à d’autres indicateurs RH. De même, un DRH devrait disposer des informations pour mesurer l’impact financier de nouvelles embauches.

Si le besoin d’ hyper-connectivité se conçoit aisément, le concrétiser sur le terrain reste un challenge. La faute à un back-office qui n’est plus adapté aux besoins des fonctions clés dans l’entreprises, des finances, aux RH et à la chaîne logistique.

Les trois maîtres mots pour guider la transformation du back Office des entreprise sont donc l’automatisation (à base de solutions d’Intelligence Artificielle et de Machine Learning), l’intégration et l’itération.