Conditions de travail, apprentissage et évolutivité, digitalisation des processus, décloisonnement : portrait-robot de la fonction finance post-pandémie ?

• Pour la 3ème fois consécutive, la confiance des professionnels de la finance et des cadres dirigeants envers les données financières s’érode : 11% seulement déclarent leur faire totalement confiance, 41% relativement confiance, et 19% ne pas leur faire confiance du tout. • Un tiers (33%) des sondés admet que le fait de ne pas proposer de travail hybride risque de décourager les futurs candidats à la fonction finance, tandis que l’apprentissage de nouvelles compétences (32%) et l’évolutivité des carrières (26%) sont perçus comme les deux éléments clés pour retenir ses talents. • 1 professionnel interrogé sur 3 (33%) pense que les candidats s’attendent à ce que le département comptable de leur entreprise soit plus compétent dans le numérique. Ils plébiscitent une transformation basée sur la data. • 31% des cadres dirigeants et professionnels de la fonction comptable estiment que leurs équipes de finances ne ressemblent pas à la façon dont elles sont représentées dans la culture populaire ; 30% affirment même que les esprits les plus brillants de leur organisation se trouvent au sein de ce département.

Paris, le 2 février 2022 — Deux ans après le début de la pandémie, l'économie mondiale est en passe d'assister à la relance post-récession la plus importante depuis 80 ans, d'après la Banque mondiale. Les particuliers, les entreprises et la société dans son ensemble regardent vers l’avant pour commencer à façonner le futur. Ce retour à l'optimisme rime avec regain d'appétit pour la croissance, qu'elle soit organique, par fusion et acquisition, ou à l’international pour de nombreuses organisations. Dans le même temps, les entreprises surveillent leur bilan de près pour s'assurer d’être résilientes et agiles et faire face aux perturbations futures.

Dans ce contexte, les équipes financières et comptables ainsi que les directeurs financiers jouent un rôle de plus en plus prégnant, en proposant des activités de conseil, d'analyse, de planification et de due diligence pour assurer une prise de décision éclairée. La demande de compétences qui ne se limitent pas aux savoir-faire traditionnels et transactionnels risque de se trouve en forte augmentation, ce qui laisse présager une compétition accrue en matière de recrutement et de rétention des talents — un enjeu crucial au lendemain de la pandémie.

Afin de mieux cerner la situation, BlackLine (Nasdaq : BL), leader mondial de la digitalisation des fonctions comptable et financière, a fait appel au cabinet de recherche indépendant Censuswide pour interroger 1150 cadres dirigeants et professionnels de la finance à travers le monde, dont 150 en France (75 et 75). Avec pour objectif d'examiner les savoir-faire technologiques et autres compétences dont le secteur a besoin dès aujourd'hui pour assurer la croissance de demain — et d’identifier les obstacles pouvant s’opposer au recrutement et à la rétention des talents.

Baromètre : une confiance envers les chiffres en chute libre par rapport à 2018 et 2020

Pour la troisième fois consécutive en quatre ans, la confiance des professionnels de la finance et des cadres dirigeants envers l’exactitude des données financières s’érode. En 2018, les sondés étaient 75%* à déclarer avoir totalement confiance envers les chiffres de leur entreprise, et 21% à leur faire relativement confiance. En septembre 2020, après la première phase de la crise et les restrictions sanitaires engendrées par celle-ci, ces proportions s’égalisaient à 47% chacune. Un an plus tard, nouvelle baisse : ils ne sont plus que 11% à déclarer avoir totalement confiance envers l’exactitude de leurs données financières, et 41% à leur faire relativement confiance. En outre, si en 2018 (4%) et 2020 (5%), un nombre restreint de professionnels admettaient avoir une confiance limitée envers les chiffres de leur entreprise, ils sont aujourd’hui 29%. Plus interpellant encore : 19% des sondés déclarent désormais ouvertement ne pas leur faire confiance du tout 

Pour quelles raisons ? 35% pointent du doigt le fait de ne pas connaitre les compétences des personnes ayant manipulé les données, 32%, le manque de contrôles et de vérifications automatisés par rapport à la quantité de celles-ci, et 29%, la dépendance de leur service à des tableurs et procédés dépassés, ce qui tend à laisser leurs équipes dans le flou jusqu’à la fin du mois. Le trop grand nombre de sources de données, cause principale du manque de confiance en 2018 et 2020 (41% chacune de ces années), inquiète désormais moins (20%, 5ème), tandis que le télétravail pointé du doigt il y a encore un an (36%, 2ème) semble une problématique appartenant au passé (3%, dernier).

« On constate que la confiance intégrale envers les données financières diminue au profit de la généralisation d’une confiance plus mitigée » décrypte Lucie Bordelais, Directrice développement EMEA de BlackLine. « En parallèle, les sceptiques ne se cachent plus après deux ans de pandémie — un contexte pandémique qui explique certainement la baisse de confiance qui ressort de notre baromètre. »

Apprentissage et évolutivité à l’ordre du jour pour redorer le blason de la fonction comptable

La crise sanitaire a créé une nouvelle normalité, à laquelle les entreprises doivent à tout prix s’adapter si elles veulent attirer et retenir les meilleurs talents. Un tiers (33%) des professionnels de la finance et des cadres dirigeants admettent que le fait de ne pas proposer de travail hybride risque de décourager certains candidats — c’est 5% de plus que la moyenne globale (28%), et 9% de plus qu’aux États-Unis (24%). Les autres causes de découragement sont incarnées par les technologies et processus dépassés (32%) ou par le manque d’attractivité des conditions de travail, telles que le travail flexible (30%).

En ce qui concerne la rétention des talents, l’apprentissage de nouvelles compétences (32%) et l’évolutivité des carrières (26%) sont au cœur des préoccupations. Le manque de collaboration avec d’autres domaines de l’entreprise (25%), ou d’options de travail flexible (25%), la nature répétitive des tâches (21%), le fait que le département financier soit régulièrement sous-estimé (21%), enfin le stress engendré par le contrôle accru et les réglementations strictes (19%), viennent ensuite.

La transformation digitale, une étape indispensable pour attirer les jeunes talents

30% des personnes interrogées jugent que les diplômes académiques actuels ne préparent pas convenablement au travail quotidien effectif que représente la fonction financière. Un tiers (33%) d’entre elles pensent pour leur part que les candidats s’attendent à ce que le département comptable et finance de leur entreprise soit plus compétent dans le numérique, et près d’un quart (23%), que les cours académiques devraient se concentrer davantage sur les compétences technologiques. 27% jugent en outre que les jeunes travailleurs n’hésiteront pas à changer de travail s’ils ne sont pas satisfaits.

Les financiers et cadres dirigeants attestent aussi de l’importance d’une transformation de la fonction qui soit basée sur la data. Lorsqu’il s’agit de recruter de nouveaux talents, ils estiment que leur entreprise a besoin, en plus des compétences et qualifications traditionnellement requises, de connaissances technologiques en intégration des systèmes financiers (34%), en automatisation robotisée des processus (RPA, 33%), en solutions d’automatisation des finances (30%) et d’Intelligence Artificielle (27%).

« La notion de data est essentielle pour la fonction finance de demain. Les couches technologiques se sont souvent superposées dans les entreprises et aujourd’hui l’information peut être disséminée dans une multitude de systèmes, mais aussi via des sources externes » commente Lucie Bordelais. « Voilà pourquoi la donnée est existentielle pour l’avenir du métier : il faut la rassembler et l’identifier, apprendre à l’utiliser, et lui donner du sens. »

La collaboration avec les autres fonctions : l’enjeu numéro 1 de la finance post-pandémie

L’étude indique aussi que la fonction comptable et financière peut servir de tremplin vers d’autres fonctions plus stratégiques. Les sondés sont en effet majoritairement d’accord (plutôt d’accord, 31% ; entièrement d’accord, 10%) pour dire que des personnes avec un passé en comptabilité ou en finance font de bons directeurs d’entreprise.

Interrogés à propos des compétences qu’ils estiment indispensables aux futurs chefs financiers de leur société, les sondés répondent ceci : une grande compréhension de la gestion des risques (39%), des bonnes pratiques financières (37%), ainsi que des données — en plus de l’analyse de celles-ci (31%). 22% répondent aussi la collaboration, et 20%, une capacité à penser de façon stratégique.

Pour terminer, la fonction comptable semble jouir d’une image positive au sein de l’entreprise. Les professionnels de la finance sont fiers d’en faire partie, et les cadres dirigeants lui font confiance pour soutenir la stratégie et l’innovation. 31% estiment que leurs équipes de finances ne ressemblent pas ou presque pas à la façon dont elles sont représentées dans la culture populaire, 30% affirmant même que les esprits les plus brillants de leur organisation se trouvent dans ce département, et 23%, que la comptabilité est un bon point de départ pour construire une carrière couronnée de succès dans les affaires.[AV8] 

« Notre étude montre très clairement que la fonction comptable et financière peut servir de tremplin vers des fonctions plus stratégiques de l’entreprise » conclut Lucie Bordelais, Directrice développement EMEA de BlackLine. « Encore faut-il que les dirigeants placent la collaboration inter-départements au cœur de leurs priorités, notamment sur les sujets sociétaux tels que la Responsabilité Sociétale des Entreprises, ou RSE. Actuellement, cela ne semble pas être le cas — mais demain ? »

Méthodologie

Enquête menée en ligne par Censuswide durant les mois d’août et septembre 2018 pour le compte de BlackLine, auprès de 75 cadres dirigeants et 75 professionnels de la finance (directeurs financiers, comptables et responsables financiers) en France, dans des grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’Euros.

Cette enquête a été réalisée dans le cadre d’une enquête internationale conduite sur un total de 579 cadres dirigeants et 575 professionnels de la finance en Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne), aux Etats-Unis, en Australie, à Hong Kong et à Singapour, dans des grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’Euros — ou équivalent.

À propos de BlackLine

BlackLine est un fournisseur de solutions cloud permettant aux entreprises de transformer leurs fonctions comptables et financières grâce à l’automatisation, la centralisation et la simplification de leurs processus clés comme la clôture comptable ou les processus inter-compagnies. Conçue pour compléter les ERP et autres systèmes financiers déjà en place tels que SAP, Oracle ou NetSuite, la plateforme de BlackLine aide les départements financiers et comptables des organisations de toutes tailles à améliorer leur efficacité opérationnelle, accroître leur visibilité en temps réel et veiller à la conformité dans le but de garantir une gestion optimale de la clôture comptable de bout en bout.

BlackLine offre à ses clients la possibilité de remplacer leurs processus comptables et financiers traditionnels par un modèle d’amélioration continue intégrant l’automatisation, le contrôle et la gestion des tâches périodiques. Ce modèle, appelé Continuous Accounting, permet d’assouplir le calendrier de la fonction comptable, d’augmenter la productivité des équipes et d’assurer l’intégrité du bilan comptable et la fiabilité des rapports financiers, tout en accélérant sa modernisation.

Plus de 2600 entreprises dans le monde, pour un total dépassant les 220 000 utilisateurs, font aujourd’hui confiance à BlackLine pour les aider à assurer l’intégrité de leurs bilans comptables et la fiabilité de leurs rapports financiers

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Ashley Dyer

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